Laurence Ruet - poupées d'artiste et de collection

2024

A cette occasion, je ferai des démonstrations de modelage d’une poupée en pâte polymer
(16 et 17 novembre de 14h à 18h au Musée d’Allard)

Exposition « Poupée n’est pas jouer »
Musée d’Allard de Montbrison
du 13 avril 2024 au 5 janvier 2025

Site du Musée d’Allard
Programmes autour de l’exposition

« Dans ma bulle »
Installation pour l’exposition « Etrange, étrangetés » à la Coupole à Dijon du 17 au 29 septembre 2024

"Dans ma bulle" - installation sculptures Laurence Ruet - détail

"Dans ma bulle" - installation sculptures Laurence Ruet

Le monde s’écroule autour d’elles mais elles ne le voient pas… L’une est sur Tik Tok et l’autre se prend en selfie.

« Poupée n’est pas jouer » au Musée d’Allard de Montbrison
jusqu’au 5 janvier 2025

poupées d'artiste Laurence Ruet au musée d'Allard de Montbrison

Poupée n’est pas jouer

Un titre insolite pour un constat étonnant : toutes les poupées n’ont pas pour finalité le jeu et l’amusement !

La poupée est bien autre chose qu’un jouet pour petite fille qui veut jouer à la maman. La poupée est un jouet, certes, mais elle est aussi le reflet d’une société et d’une époque. Tout d’abord le jouet renvoie au monde de l’adulte en tant que produit imaginé par lui à destination de l’enfant… c’est alors un univers en miniature reflet de celui des hommes. Les poupées présentées dans cette nouvelle exposition ont glissé du monde de l’enfance vers celui des adultes.

Il ne s’agit pas de jouer ! Il s’agit de croire, de guérir, d’observer, de collectionner, de protéger… La poupée devient l’objet de tous les possibles et montre qu’elle n’est pas faite pour rester dans le cadre d’une image policée et stéréotypée de petites filles sages.

Dans le cadre de cette exposition, il y a trois de mes poupées, qui ne sont donc pas des jouets, mais des sculptures pour collectionneurs.

Lola, poupée d'artiste grandeur nature, pièce unique - Laurence Ruet - Amelie Bigard - Lena Long — « Lola 11 ans », vue par Amelie Bigard (copyright Nicolas Brasseur)

Lola vue par Amelie Bigard lors de son exposition à la Galerie PACT du 30 mars au 30 avril 2024. Lola est une poupée de 135 cm, imaginée par 3 artistes : Laurence Ruet, Amelie Bigard et Lena Long. Nous la customisons selon nos envies et lors de nos expositions.

Lola est en vacances à Paris, à la galerie Pal Project, 39 rue de Grenelle, Paris 7éme, jusqu’au 27 mars (Exposition de Lena Long)
Lola est une poupée de 135 cm, imaginée par 3 artistes : Laurence Ruet, Amelie Bigard et Lena Long. Nous la customisons selon nos envies et lors de nos expositions.

2023

Lola, 11 ans, 1m37 est exposée jusqu’au 17 juin 2023 à la galerie Superzoom, 81 Boulevard Beaumarchais, Paris3 (ouverture du mercredi au samedi 14h-19h).
Lola est une collaboration avec les artistes Lena Long et Amelie Bigard. Elle est exposée à l’occasion de leur duo-show « Walking u home ».

2022

Découvrez la belle mini-série de Cyril Mennegun « Esprit d’Hiver » sur Arte.TV,
ou l’on peut voir deux de mes poupées.
Sur Arte.TV jusqu’au 12 décembre, et sur la chaîne Arte le jeudi 11 à 20h55 (3 épisodes)

Une petite interview !
Un enthousiasme dont je ne me savais plus capable 🙂

Venez me rencontrer au Salon International
des Métiers d’Art à Lens !

Affiche Salon International des Métiers d'Art 2022 — https://sima.metiersdart-hdf.fr

2021

Sortie du dernier roman de Nina Allan « Le créateur de poupées » aux éditions Tristram. J’ai l’honneur d’avoir l’une de mes poupées en couverture.

Roman traduit de l’anglais par Bernard Sigaud

978-2-36719-082-2 — 416 pages — 23,90 euros

Nina Allan est une romancière britannique qui vit dans une île au large de l’Ecosse. « Le créateur de poupées » est son sixième roman.

Andrew, solitaire depuis l’enfance en raison de sa très petite taille, est un créateur de poupées reconnu. Il correspond avec une femme, également amatrice de poupées, Bramber Winters, qui réside et travaille au sein d’un établissement psychiatrique dans les Cornouailles.

A l’origine de leur correspondance – suite à une petite annonce de Bramber un an plus tôt – il y a la curiosité pour la personnalité et l’oeuvre d’Ewa Chaplin, une polonaise célèbre pour ses poupées, et, à un degré moindre, pour sa production littéraire. « Ewa Chaplin n’avait pas peur de fabriquer des poupées qui n’étaient pas réconfortantes. Apparemment elle savait que les poupées sont des personnes, exactement comme nous ».

Quand Andrew décide de rendre visite à Bramber, sans la prévenir, il ne lui a pas encore fait part de son handicap. Il pressent qu’elle-même ne lui a peut-être pas tout dit sur sa situation…

J’ai lu et beaucoup apprécié ce livre. On y découvre la vie de Andrew, le lilliputien créateur de poupées, et, par correspondance, celle de Bramber, la collectionneuse qui vit dans un asile psychiatrique. Tous deux partagent peu à peu leurs sombres secrets. Au cours de son voyage pour retrouver Bramber, Andrew lit plusieurs des nouvelles écrites par Ewa Chaplin, l’artiste d’avant guerre dont ils admirent tous les deux le travail. Il y a donc plusieurs histoires dans l’histoire, à chaque fois passionnantes, parfois terrifiantes, où l’on retrouve des coïncidences étranges avec la vie de nos deux héros. C’est aussi un hymne à la grâce de la difformité physique, à la différence et à la vie qui l’emporte malgré tout.